Biodiversité

Une première à Sainte Consorce, grâce aux étudiantes et étudiants de Sup’Ecolidaire !

Dans le cadre d’un projet tutoré, la mairie a accueilli entre octobre et février deux groupes d’élèves de Sup’Ecolidaire, une école qui forme aux métiers de la transition écologique, solidaire et citoyenne.

Leurs missions se sont inscrites dans l’axe de travail “biodiversité” de la commission Transition écologique. Agnès, Maeva, Claudia et Noëllie ont travaillé sur le recensement de la biodiversité communale. Quant à Laurine, Ysé et David, ils avaient pour objectif d’organiser un grand événement citoyen pour sensibiliser à la protection de la biodiversité.

C’est ainsi que les Consorcois ont pu assister au premier salon de la biodiversité sur la commune, le 29 janvier dernier. Près de 150 visiteurs ont pu profiter des différents stands : parcours pédagogique expliquant les enjeux de la biodiversité (prêt de la Maison de l’Environnement de la Métropole), fresque du climat en version “quizz”, photographes nature qui ont exposé et vendu leurs tirages, atelier de l’ALTE 69 pour découvrir les économies d’énergie, stand des associations Chante-Ruisseau et Horizon d’Ailes… et même un vélo à smoothie ! La journée s’est clôturée avec un atelier de lecture du PADD (projet d’aménagement et de développement durable) de Sainte Consorce sous le prisme du biomimétisme, animée par Sofiane Madmar, étudiant à l’ENTPE, et une conférence sur le biomimétisme menée par Bertrand Monfort (Ceebios).

Une programmation très riche qui a permis de remplir un des objectifs de l’équipe municipale : sensibiliser les Consorçois à l’importance de la préservation de la biodiversité. Un travail qui va se poursuivre dans les prochains mois avec la consolidation des travaux des étudiantes du premier groupe qui devrait permettre la création de panneaux pédagogiques sur des itinéraires de balade.

Un grand merci à ces élèves et aux intervenants des stands pour cette journée très réussie !

Un couple de chouettes Effraie niche dans notre clocher depuis juillet

Après sa pose en 2016, le nichoir à Effraie des clochers installé dans l’église n’avait jamais été fréquenté par la chouette. Les pigeons domestiques avaient cependant colonisé le lieu rapidement.

Cependant, en juillet 2023, 7 ans après son installation donc, d’étranges chuintements provenant du clocher ont alerté un riverain qui a prévenu la mairie. Celle-ci a par la suite prévenu la LPO du Rhône, qui suit la reproduction de ce rapace à l’échelle du département.

Fin juillet, Jacques Roulet, le bénévole LPO référant pour ce nichoir a réalisé plusieurs observations depuis le sol, confirmant l’occupation du nichoir. Quelques jours plus tard, accompagné de Marylène Cellier, le nichoir a été ouvert pour procéder au comptage des jeunes au nid. Il est important de noter que s’agissant d’une espèce protégée, tout dérangement est interdit. La LPO bénéficie d’une dérogation préfectorale au nom de ses bénévoles leur permettant d’ouvrir les nichoirs en période de reproduction dans le but de suivre la population.

5 jeunes ont pu être observés dans le nichoir. Âgés d’environ 60 jours, ils étaient tout proches de leur envol. Avec 5 jeunes, il s’agit d’une nichée tout à fait classique pour cette espèce produisant de nombreux jeunes. Compte tenu de leur âge, la ponte s’est certainement faite fin avril, soit un peu plus tard que la moyenne du milieu de ce mois.

Deux colorations peuvent être observées sur les jeunes, certains étant plus roux et d’autres plus blancs. Deux sous-espèces existent chez la chouette Effraie. Guttata, la forme rousse en Europe de l’est et Alba, la forme blanche en Europe de l’Ouest. L’est de la France se situe dans la zone d’hybridation entre ces deux sous-espèces et il n’est donc pas rare d’observer des nichées mixtes. Un des deux parents doit donc être roux ou hybride lui aussi.

La reproduction dans ce nichoir est une excellente nouvelle. Pour l’espèce tout d’abord, s’agissant d’une espèce en forte régression (classée vulnérable en Rhône-Alpes). Elle souffre de la raréfaction des vieux bâtiments agricoles où elle se reproduit, de l’intensification de l’agriculture avec la destruction des haies et du trafic routier. De plus, 2023 semblait être une mauvaise année pour l’Effraie avec des couples n’étant pas revenus et des nichées de petite taille. Une nouvelle nichée de 5 jeunes en bonne santé permet donc de nuancer un peu nos résultats.

Enfin, cela représente un remarquable retour d’expérience. En effet, alors que jusqu’à présent les nichoirs installés dans les clochers du Rhône étaient soit inoccupés soit utilisés par les pigeons, ce couple nous montre que même après plusieurs années occupé par ces derniers, le nichoir peut tout de même être occupé par l’Effraie.

Ce nichoir sera donc suivi attentivement à partir de maintenant, en espérant que de nombreux jeunes pourront s’en envoler chaque été et, peut-être s’installer dans les environs.

BASTIEN Merlanchon

Référent bénévole Effraie des clochers pour le département du Rhône

Un verger municipal agrémenté au fil des naissances dans notre commune 

La commune de Sainte-Consorce met son verger communal en place rue des Monts. 

Des arbres y seront plantés au mois de novembre pour chaque naissance survenue sur notre commune sur l’année.

Une naissance, un arbre. C’est désormais une tradition à Sainte- Consorce.

Les objectifs du verger à venir : 

En créant ce verger, nous visons plusieurs objectifs :

• Promouvoir la biodiversité : en plantant différentes espèces fruitières, ce verger contribue à diversifier la flore locale et à attirer des insectes pollinisateurs.
• Créer un lieu de rencontre et de convivialité : le verger devient un espace de partage et d’échanges entre les habitants, favorisant ainsi le lien social.
• Éduquer à l’environnement : par la pratique du jardinage et la gestion collective du verger, les membres peuvent apprendre en s’impliquant directement dans le projet.
• Produire des fruits localement : les habitants ont accès à des produits frais et biologiques, tout en réduisant leur empreinte carbone.

À la découverte de la Mine du Verdy et de ses chauves-souris

Une balade à la tombée de la nuit, équipés d’un détecteur ultrasons pour écouter les chauves souris, c’est le programme original proposé aux amoureux de la nature par la Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature (Frapna). Cette sortie suivra la la conférence organisée sur la découverte de la réserve naturelle régionale de la mine du Verdy à Pollionnay et de son histoire.

Nous retraçons en
moment tout le passé de cette mine acquise par la Fédération en 1986 et exploitée pour la fluorine et la barytine jusqu’en
1930 », explique Mathilde Brunel, chargée d’étude chiroptérologue (spécialiste des chauves-souris) à la Frapna. Après avoir fait office pendant plusieurs années de décharge sauvage, la mine a été entièrement nettoyée, sécurisée, puis aménagée pour la faune et notamment les chauves-souris, qui trouvent dans cet endroit un des meilleurs sites d’hibernation du département.

« Nous préparons un film sur l’histoire de la mine, reprend Mathilde Brunel, ainsi qu’un livret. Nous avons déjà recueilli plusieurs témoignages d’habitants et nous sommes à l’écoute de tous ceux qui ont connu l’endroit ou participé à son nettoyage. Nous avons aussi un projet de communication sur cette mine, patrimoine de notre région. Cette conférence entre dans ce projet » La conférence sera suivie d’une sortie dans les alentours, pour observer les chauves-souris. En parallèle, une exposition « les chauves-souris dans les réserves naturelles en Rhône-Alpes » est en cours à la médiathèque.

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